[presentation][pentete prenom="Anja" nom="Svenger" img="https://i.imgur.com/nr1ooEg.png" citation=" « Le monde est dangereux à vivre, non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire » "][pinfos prenom="Anja" nom="Svenger" nationalite="Suédoise" age="21 ans" metier="Journaliste" groupe=" Erotes"][pcaractere]Le caractère, c’est un constat. Ce n’est rien d’autre que la mise en mouvement des sens et leur analyse au contact d’autrui, du monde, de soi-même. Ainsi, le silence et l’immobilisme ne diront rien, jamais. Et il suffirait que quiconque soit comme Anja, plein d’une retenue quasi-parfaite, pour que l’on se dise quoi ? que c’est un foutu calculateur qui se croit au-dessus du lot ? un satané parasite qui ne veut pas prendre la peine de lâcher ses mots ? un observateur à la con qui se camoufle dans sa peur et refuse de prendre part au monde ? C’est bien ça ? Et pourtant…
Cette jeune blonde, si capable de se retenir et de faire profil bas que c’en devient presque agaçant, n’a pas vraiment sa langue dans sa poche. Dotée d’un tempérament aussi froid que peuvent l’être les paysages qui l’ont vu grandir, elle abrite au fond d’elle un volcan endormi. Calme, douce, patiente et amicale, elle se révèle bien souvent d’une franchise inattendue, et ce précisément quand on ne l’attend pas. Sans user pour autant de violence, elle sait faire mouche et remuer la merde bien comme il faut, pour frapper là où ça fait mal. Anja dispose, au fait, de compétences assez intéressantes pour mener investigations et opérations en sous-main. N’étant pas du genre à éveiller la méfiance d’autrui, bien au contraire, elle aura néanmoins toujours tendance à mettre son nez où il ne faut pas. À moins qu’il ne le faille quand même, finalement…[/pcaractere][pphysique]Un mètre soixante-six pour cinquante kilos. Une blondeur sans défaut. Un corps entretenu et qui sent bon l’air frais des pays du Nord. Des formes qui rendraient jalouses les mannequins et filles de magazines. Une allure tout ce qu’il y a de passe-partout et remarquable à la fois. Un regard tantôt glacé, tantôt aussi bleu qu’un ciel immaculé. Un style simple mais travaillé. Anja, c’est un peu tout ça. Que ce soit son caractère ou cette belle petite carcasse humaine, c’est un bout de femme qui joue sur les paradoxes. Et d’ailleurs, en parlant de ça, le comble se situera peut-être au niveau de l’entrejambe, puisque cette charmante demoiselle est pourvue de tout ce qu’on homme peut rêver pour prendre en main la survie de son espèce ou satisfaire la gente. Mais sans s’arrêter à cela, disons que la petite suédoise est une jeune femme indépendante qui saura jouer de son apparence selon les circonstances. Et qu’une fois que l’on l’a croisé… on ne l’oublie pas de si tôt.[/pphysique][phistoire]Tout a commencé près d’Uppsala, pour la jeune scandinave. C’est sur ces anciennes terres païennes, au centre des cultes Nordiques oubliés et à deux pas de la capitale suédoise, que cette charmante tête blonde a vu le jour. Dans ce pays où la lutte contre tous types de ségrégation sexuelle s’était illustrée depuis bien des décennies avant sa venue au monde, la jeune fille a pu naître dans des circonstances presque acceptables. Ses parents l’éduquèrent comme une véritable petite fille de son époque, et nul ne parla jamais de ces évolutions étranges amenées par la vie, par la science, ou par dieu sait quel étonnant miracle. Dans tous les cas, qu’elle soit masculine ne lui avait jamais vraiment traversé l’esprit avant des années plus avancées. Et considérée, conditionnée, telle une gamine destinée à devenir surdouée le temps de la jeunesse, elle excella au niveau scolaire et fut longuement source de fierté. À l’âge de douze ans, elle était choisie pour représenter sa ville, et même toute sa région, pour un illustre concours de plaidoirie. Sa renommée fut bientôt assurée, ses compétences validées, et elle put suivre de longs cursus d’apprentissage entre son pays et l’international - entre des invitations en Europe, Outre-Atlantique, et de part le monde – et s’assurer un avenir fidèle à ce que l’on avait toujours attendu d’elle. Anja, fille d’une professeure émérite de l’université internationale d’Uppsala et d’un généticien reconnu, brillait quoi qu’elle fasse. Resplendissante, prise comme modèle par bien des camarades et détestée par davantage d’autres, elle ne s’arrêta pas en si bon chemin. Prenant pleinement conscience du rôle de la parole, du devoir d’intervenir en faveur du droit des peuples et des êtres dans le monde, elle vogua bientôt de meeting en colloque, de conférence en interview. Si sa côte de popularité ne dépassa jamais le nombre de ses fidèles et initiés, capables de comprendre son combat et de suivre son évolution au fil des épisodes, Anja resta un petit moteur de mutation du monde, un porte-parole de ceux qui souffrent, qui luttent ou méritent que l’on braque un projecteur sur eux, ne serait-ce que le temps de les sortir de l’ombre et la fange. Mais il faut être réaliste. Nul n’irait se battre pour le droit des populations méprisées ou pour qu’émergent des droits là où sévit la violence. La suédoise n’était qu’une goutte dans l’océan. Son pouvoir, limité à sa condition humaine, n’était que celui de soulever les consciences pour les voir s’amollir sous le soleil estival et les mille et autres tracas du quotidien.
Tout ce qu’il faudrait retenir de cette adolescence mouvementée, balancée au gré des événements, fut que cette condition si particulière qui était la sienne, n’était pas tant une faiblesse qu’une force, et qu’elle continuerait à sans servir. Sa différence, la blonde la mettrait en avant pour persévérer sur la voie qu’elle s’était taillée. Gardant ses études de droit sous le coude, elle bifurqua néanmoins vers une orientation plus journalistique et interventionniste. Adepte de l’investigation, de la recherche d’information, de la divulgation de secrets bien gardés, elle se prit de passion pour le journalisme de terrain. D’abord en solitaire, elle intégra bientôt une équipe et écuma les recoins du monde les plus méconnus ou mal-aimés. Malgré son jeune âge, la belle commença à se faire une nouvelle réputation, éclipsant même son ancienne – ou la rendant plus prestigieuse encore – avant de se décider à fouiller là où il ne fallait pas.
On pourrait se dire que la Terre est bien assez grande pour que chacun puisse s’occuper de ses problèmes sans en chercher à ses voisins. Mais ce serait faux. Et ça, Anja l’avait appris. À ses dépens, certes, mais l’expérience connait bien des routes. Aussi, ses recherches se firent de plus en plus périlleuse, dit-on, au fil des mois. Et de fil en aiguille, la jeunette finit par se piquer. Elle qui avait prit à cœur la lutte pour le droit des femmes – parmi tant d’autres, il est vrai – se retrouva bientôt à la poursuite d’un scoop qui serait le dernier pour elle. On aurait pu appeler ça « Esclaves de toujours », « Human traffic » ou « La traite des blanches ». Un truc du genre. Quoi qu’il en soit, les réseaux bien rôdés de prostitution et de trafic d’êtres humains de part le monde devaient se révéler être un adversaire bien plus coriace que prévu. Et surtout, bien trop vigilant pour une petite espionne en herbe comme elle. C’est au cours d’une entreprise risquée qu’elle se perdit donc dans les méandres d’une organisation complexe et déroutante. Anja Svenger, journaliste d’investigation reconnue, et auteure de plusieurs discours et essais ou diatribes à l'encontre des pouvoirs en place et de leurs abus à l'encontre de minorités, disparut officiellement alors qu’elle n’avait que vingt-et-un ans. Victime de ceux qu’elle traquait, elle se retrouva dans des conditions de vie parfois terribles et eut affaire à l’esclavage moderne dans des lieux du monde jusqu’alors inexplorés par sa personne. Entre les lieux clos et barricadés, les fonds de cale de différents navires, les camions de marchandise, les coffres, les cages, elle ne sut jamais vraiment. Maltraitée, utilisée, elle eut à craindre la torture et manqua plusieurs fois d’être mutilée en raison de ses « particularités » anatomiques. Mais plus prisée en l’état que diminuée, elle fut instrumentalisée par ses bourreaux pendant des semaines ou des mois. Sans voir la lumière du jour, redevenant peu à peu animale et perdant progressivement son identité, elle ne dut sa survie qu’au hasard. Un matin, la police thaïlandaise – de ce qu’elle comprit longtemps après coup – avait fait irruption dans les dédales d’un bordel de la pègre locale. N’entendant un traitre mot de ce qu’il se disait ou arrivait, elle fut bientôt placée dans un lieu sobre et beaucoup plus calme. Un hôpital, peut-être. Un genre de cellule psychologique ou d’isolement. Elle ne pourrait pas être réintégrée tout de suite dans le monde. Il fallait qu’elle retrouve ses repères. Et ça, ça devrait bien prendre du temps, aussi. Passée d’une jeune femme indépendante à l’esclavage, elle connaissait bien mieux les conditions de ces tristes âmes arrachées à leur vie. Mais comment dénoncer tout ça, maintenant ? Et comment se reconstruire ? Anja mettrait du temps. Et d’ailleurs, elle en avait déjà mis quand arriva un nouvel « enlèvement ». Sans comprendre quoi que ce soit – ce qui devenait une habitude – elle fut endormie et bâillonnée pour être transportée sur cette fameuse île où elle se réveillerait bientôt. Une suite logique, sans doute. Ou alors… tout autre chose. Mais des médecins, encore. Et une nouvelle étape dans sa vie. Un traitement, des injections, un reconditionnement. La suédoise était donc un phénix. Après s’être consumée elle-même, il lui fallait renaître ici-bas.[/phistoire][phorsjeu pseudo="Shape" age="27 ans" sexe="masculin" avatar="Kashiwazaki Sena – Boku wa Tomodachi ga Sukinai" origine="On m’a envoyé le lien" suggestions="Ce serait bien un MP d’accueil, je trouve. Un genre de « Guide de Newbie », mais par MP. "][/presentation]